La saison actuelle a engendré de grandes attentes pour Coperni Paris, après que la marque a créé un moment viral en présentant une robe spray, -on sur Bella Hadid en septembre dernier. Cette initiative a suscité une réaction inattendue, comme l'explique le directeur artistique et co-fondateur Sébastien Meyer, depuis le nouveau siège parisien de 400 m² de la marque, à trois jours du salon AW23. Coperni a connu une augmentation significative de ses ventes, tant en vente en gros qu'en commerce électronique, où la marque a connu des problèmes de réapprovisionnement. En l'espace d'une nuit, la marque a gagné plus de 300 000 abonnés sur Instagram, ce qui a créé des problèmes techniques. Malgré une forte demande et la pression de l'industrie, le duo de partenaires de vie et de travail, PDG et co-fondateur Arnaud Vaillant et directeur artistique Sébastien Meyer, ont travaillé dur pour concocter leur prochaine collection.
La mode passée quand une robe a été vaporisée sur Bella Hadid juste devant le public ? La réponse cette saison a également été trouvée par Coperni lui-même, qui a une fois de plus fait sensation, mais cette fois avec des robots sur la piste. Comment ? Vous découvrirez dans les lignes qui suivent.
Les designers de Coperni, Sébastien Meyer et Arnaud Vaillant, ont fait tourner les têtes cette fois en envoyant un robot sur la piste, ce qui a conduit à une confrontation entre le mannequin Rianne Van Rompaey. C'était l'un des cinq robots étrangement réalistes construits par la société américaine Boston Dynamics, utilisant une forme d'intelligence artificielle appelée "intelligence mathématique" qui lui permet de monter des escaliers, d'éviter des obstacles et de traverser des terrains difficiles, selon le site Web de la société.
Les chiens robots volent la vedette à Paris
Les deux designers ont basé l'interaction sur Le loup et l'agneau, de l'auteur français du XVIIe siècle Jean de la Fontaine sur la survie du plus fort. La créature robotique s'appuya sur le visage de Van Rompuy avant d'attraper sa veste dans ses mâchoires mécaniques et de la déchirer. Tournant le dos, elle récupéra sa veste avant de s'éloigner. "Nous voulons montrer avec ce spectacle qu'au final, nous pouvons tous vivre en harmonie", a expliqué Meyer dans les coulisses.
Les robots fascinaient et émerveillaient le public, mais beaucoup se demandaient qui les contrôlait. À la fin du spectacle, des robots déménageurs ont rejoint les machines alors que les spectateurs se précipitaient pour prendre des selfies avec les robots.
Arnaud Vaillant, le patron de la maison de couture Coperni, sponsor de l'émission, a déclaré au Guardian que Boston Dynamics était "la première société de robots à signer un pacte selon lequel elle ne fournira pas d'armes aux robots, et la première à envoyer des robots en Ukraine pour nettoyer sites de bombes dangereux ».
Une fois de plus, l'ensemble a été dominé par une performance - rappelant le spectacle d'Alexander McQueen en 1998 mettant en vedette le mannequin Shalom Harlow et un robot pulvérisateur de peinture - qui a également été ponctuée par d'autres moments sur les réseaux sociaux, notamment la présence d'Aiden Dambryn, la star nominée du un drame belge, un Oscar pour "Close", qui a ouvert le spectacle ; Diva Cassel, fille de Monica Bellucci et Vincent Cassel; Et un nouveau rendu du sac Swipe signature de la marque, fabriqué à partir d'une météorite vieille de 55 000 ans.
Il était évident même dans les conceptions que la Maison Coperni s'appuyait sur la technologie, car le spectacle présentait des tenues avec des imprimés créés à l'aide du logiciel AI DALL-E qui ont ensuite été repeints à la main. Arnaud Vaillant a déclaré : "Quand nous étions plus jeunes, certaines personnes considéraient Internet et les iPhone comme des choses effrayantes, mais nous pensons qu'ils sont l'avenir. Ils ne remplaceront jamais la passion pour les choses que nous pouvons créer en tant qu'êtres humains, mais peuvent en fait nous aider à aller de l'avant. plus vite. Nous avons beaucoup joué avec ça. "Le truc de l'IA, et nous sommes entrés dans tellement de mondes différents, ça a vraiment stimulé notre créativité."